Budget 2011 – CPAS de Forest :
diminution constante des frais de fonctionnement
Permettre à chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine, telle est la mission des CPAS. A Forest, lors de de son installation à la présidence du CPAS en 2007, Stéphane Roberti, avait d’ailleurs déclaré que son intention était « d’ouvrir les portes du CPAS et de mener une politique qui visant à lutter contre la pauvreté et non contre les pauvres. » Cette déclaration avait été suivie d’un Programme de Politique Générale ambitieux portée par toute la majorité du Conseil de l’Action Sociale.
A l’heure de la présentation du budget 2011 au Conseil Communal, Stéphane Roberti confirme que la politique du CPAS s’inscrit également dans le Plan d’action bruxellois de lutte contre la pauvreté. Celui-là même qui a fait de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale l’une des priorités de la législature 2009-2014.
A l’occasion de l’élaboration de ce plan la Région à fait le constat suivant :
Les défis sont particulièrement élevés en Région bruxelloise. En effet, plus d’un Bruxellois sur quatre vit sous le seuil de pauvreté. Le taux de chômage dans la Région est deux fois supérieur à celui du pays, tandis que la part des bénéficiaires d’une allocation du CPAS est presque le triple du taux national et ne cesse d’augmenter. Par ailleurs, la moitié des jeunes accuse un retard scolaire et près d’un quart des jeunes adultes quittent l’école sans diplôme de l’enseignement secondaire. De plus, la crise sur le marché du logement a de lourdes conséquences sur les personnes à revenus modestes. Les inégalités sociales en matière de soins de santé, quant à elles, sont grandes et vont même en s’aggravant.
Ces défis sont les mêmes pour la commune de Forest. Elle a, par exemple, connu une augmentation importante du nombre de personne ayant droit au Revenu d’intégration sociale (RIS) : de 1068 RIS et équivalent en 2009, on passe à 1273 en 2010. Et l’augmentation a été similaire pour les années précédentes.
Pour Stéphane Roberti, « Une politique sociale ambitieuse va de pair avec une gestion financière rigoureuse. Les ressources financière dont nous disposons doivent nous servir à offrir un service de qualité aux personnes qui s’adressent à nous. »
Depuis quelques années, la part des dépenses consacrée à l’aide sociale augmente au détriment de celle consacrée au fonctionnement et aux dépenses de personnel. Les résultats des comptes de ces dernières années démontrent que le CPAS a un taux d’activité plus important en utilisant proportionnellement moins de moyens que sous la législature précédente.
Dans le même temps, la dotation communale a augmentée de 28,5% pour atteindre le montant de 11.926.000 € pour le budget 2011. Belle preuve du soutien d’une majorité progressiste à l’action du CPAS. Cependant, suite à un travail de recherche d’autre source de financement, le subside de la commune ne représente plus que 31,7% des recettes du CPAS contre 39,2% en 2008.
« Les efforts de gestion doivent, sans nul doute être poursuivis, précise le Président du CPAS, mais sans rogner sur la qualité du service. Une réflexion est en cours à la Maison de Vie du Val des Roses pour améliorer la qualité en faisant la chasse au gaspillage plutôt qu’en coupant les budgets un peu partout au hasard. » Une politique sociale qui va de pair avec une gestion rigoureuse donc…