La commune via son service Environnement a élaboré une charte instituant un « permis de nourrir » pour chats errants. Plusieurs habitants se sont déjà manifestés et ont reçu leur sésame.
J’ai toujours été fasciné par les chats, seul exemple que je connaisse de « fauve modèle réduit domestique » : selon l’individu, un chat peut ressembler à un petit tigre ou à une petite panthère.
Animal domestique, il n’en conserve pas moins très souvent son indépendance. Beaucoup de chats peuvent vivre en autonomie dans la nature, même en ville.
Ces animaux ont également une propension à se reproduire très rapidement, jusqu’à entrainer des problèmes sérieux de surpopulation. En conséquence, il est interdit de nourrir les chats errants, de la même manière que pour de vulgaires pigeons.
Si cette interdiction n’est pas totalement injustifiée, elle ne permet pas de contacts avec de véritables colonies de chats qui se développent et retournent progressivement à l’état semi-sauvage. Il n’est alors plus possible ni de les stériliser ni de les soigner et les maladies peuvent rapidement se répandre. C’est d’autant plus dommage que le chat est un élément important de la pyramide écologique, en tant que prédateur de nombreux rongeurs assez destructeurs.
J’ai soutenu le travail du service Environnement dans l’élaboration d’une charte instituant un « permis de nourrir » pour chats. Plusieurs habitants se sont déjà manifestés et ont reçu leur sésame.
Contact et info: Service Environnement de la Commune de Forest
Jean-Claude Englebert, Echevin de l’Environnement à Forest