Depuis des années, le CPAS de Forest est reconnu comme menant une des politiques sociales les plus progressistes en région bruxelloise. Malgré une légère diminution de sa dotation communale c’est dans cette voie qu’il entend continuer.
Un exemple : l’accès aux soins de santé : si certains octroient la carte médicale au compte-gouttes, à Forest, elle est automatiquement octroyée à toute personne qui en fait la demande, à condition que les revenus du ménage ne dépassent pas 1,5 fois le revenu d’intégration (donc y compris pour des personnes qui ne relèvent pas du revenu d’intégration). L’aide médicale urgente reste le seul droit garanti aux personnes sans titre de séjour, un dispositif fédéral activé par le CPAS, pour garantir l’accès aux soins de tous et toutes sur le territoire belge.
Le raisonnement : « Au CPAS de forest, cette aide est considérée comme la possibilité de maintenir un lien avec l’institution et ses professionnels pour orienter les personnes dans leur parcours et améliorer la situation des familles et sensiblement l’accès à l’enseignement et faciliter l’accès aux droits fondamentaux en particulier des enfants » précise Nicolas Lonfils, président écolo du CPAS de forest.
Les reports de la charge de l’aide sociale du fédéral vers le niveau local s’accentuent et augmentent nettement la pression sur les personnes les plus vulnérables et sur les CPAS. Pour maintenir l’action volontaire et sociale, le CPAS a besoin de moyens humains et matériels; des engagements, ainsi que des solutions pour des locaux à la mesure des ambitions sociales du CPAS.
Pour cette année 2020, le CPAS de Forest table sur un haut degré de maintien de l’aide sociale (il s’agit des demandes qui sont séparées du droit au revenu d’intégration) telle que nous la connaissons à Forest, à savoir une aide émancipatrice, solidaire, qui garantit l’accès aux droits à toutes et tous.
L’un des projets de cette année vise par ailleurs à développer une politique proactive d’information pour consolider l’accès aux droits (site web, outil de communication vers les usagers,…). Beaucoup de personnes ne sont pas conscientes de leurs droits.
Le CPAS souhaite aussi renforcer les politiques de soutien et d’accompagnement dans la gestion des factures afin de diminuer les pertes de logement et lutter activement contre le sans-abrisme (médiation de dettes, énergie, suivi juridique, …).
Une politique interne tournée vers l’avenir.
Dans les projets qui seront développés sur le plan des ressources humaines et de l’infrastructure, en voici quelques-uns qui nous tiennent au cœur du projet :
o La mise en place d’un Plan Stratégique Transversal, accompagné par l’ERAP. Celui-ci aura pour but d’accompagner dans une réflexion autour du fonctionnement de l’administration du CPAS : cadre, personnel, procédures, stratégies,…
o Mise en conformité du cadre pour correspondre aux exigences légales de l’ordonnance.
o Travail budgétaire afin de limiter le déficit du Val des Roses : si le projet de vie doit rester le même, et malgré l’ouverture de nouveaux cantous prévus dans le courant de l’année, il est indispensable de réaliser des efforts quant à l’impact budgétaire de notre maison de vie. Cette priorité a été donnée au nouveau directeur.
Lancer la réflexion sur les locaux du CPAS ; il est indispensable de commencer à explorer toutes les pistes pour agrandir l’espace dont dispose le CPAS. En effet, beaucoup de nos services sont en souffrance à la suite d’un manque de personnel, manque qui est lui-même entre autre causé par un manque de place.